afficheur moto

10Nouvelle moto égal nouvelles idées….
Suite à l’achat de ma nouvelle moto, j’ai voulu concevoir un système me permettant de connaitre le rapport de boite de vitesse engagé (point mort, 1ère, 2ème, 3ème; etc…). Et puis, de fil en aiguille, je me suis dit qu’il me fallait quelques infos supplémentaires à afficher: l’heure, la température ambiante, et pourquoi pas la vitesse….

beaucoup d’infos à afficher et par conséquent beaucoup de capteurs et autres systèmes externes à connecter à un arduino….
De prime abord, j’ai pensé à ces solutions:
Pour la vitesse: un capteur a effet de champ sur la roue arrière ou avant, avec gestion des interruption coté arduino
Pour l’heure: une horloge temps réel type DS1307
Pour la détection du rapport engagé: soit un capteur dans la boite de vitesse, soit…(attention cela se corse) deux capteurs: un sur l’allumage et un sur l’une des roues . On divise ensuite les deux frequences obtenues et le ratio resultant est unique pour chacun des rapports de la boite de vitesse. Par contre, il faut détecter, alors, chaque appuie sur le levier d’embrayage puisque cela fausse les calculs (en débrayant, plus de liaison physique entre le moteur, la boite et les roues, le régime moteur tombe… et tout calcul devient impossible). Ce qui, sur route n’est pas gênant, mais qui rend le système complétement inutile en milieu urbain où l’on joue beaucoup de l’embrayage à faible vitesse….
Pour la température: un éternel capteur onewire type DS18S20 ou DS18B20

Ce qui nous donne au mieux 4 capteurs/systèmes, au pire 5… cela fait beaucoup quand l’on pense qu’il faut en un ajouter avec l’afficheur à gérer !!
Donc, essayons de simplifier la chose…
Et pourquoi ne pas utiliser un petit capteur GPS pour récupérer l’heure et la vitesse? Les prix ont fortement baissé (autour d’une trentaine d’euros) et l’emploi est très simple du fait du standard NMEA de formatage des trames de données renvoyées par les GPS (connecté à un port série). De plus, une très bonne bibliothèque pour arduino existe: TinyGPS
Ok, c’est déjà ça de gagné, deux éléments externes ont été réunis en un, et le tout sans avoir à tirer des fils partout sur la moto, ni de chose à étalonner….

Nous l’avons vu plus haut, la détection du rapport engagé risque de ne pas être une partie de plaisir…Et, c’est là où un obscur dieu grec de la mobylette entre en scène…. Je m’explique: ma moto d’origine coréenne (bon ça va, elle est pas cher, mais elle roule bien.  hein !!) est issue du sous-traitant historique de suzuki et partage beaucoup de pièce avec la production de la marque japonaise… Oui c’est bien, mais pas suffisant..certes !!
Je continue…sur la version plus récente de ma moto, une injection a été greffée et le capteur (vissé sur le coté de la sortie de boite de vitesse) qui donne l’info « point mort » au tableau de bord et à l’injection a été remplacé par une nouvelle version (issue de la banque suzuki) dont la configuration laisse présager quelque chose de sympa pour mon aventure. Un petite photo valant mieux qu’un long discours, je vous laisse constater par vous même.

3Voici donc les deux capteurs, à gauche le nouveau modèle, à droite l’ancien. Le premier constat: il y a beaucoup plus de contacts sur le nouveau!!! Alors, comment cela fonctionne?

Dans la boite, un picot en cuivre situé sur un disque, tourne d’une vingtaine de dégrées lorsque que l’on monte ou l’on descend un rapport et décrit, en gros, 3/4 de tour sur une boite cinq. Sur l’ancien modèle, le picot ne peut faire contact qu’à un seul endroit: quand la boite est au point mort, ce qui met le seul fil du capteur à la masse et permet d’allumer la lampe verte (neutral) du tableau de bord. Sur le nouveau, un rapide constat permet de voir qu’il est au départ prévu pour une boite six (ce qui prouve bien qu’il vient d’une banque d’organes et qu’il a été ré-adapté au modèle injection en n’utilisant que deux fils). Je me suis donc procuré le nouveau modèle avec pour objectif de le désosser et de voir ce qu’il serait possible de faire avec.

Et c’est là, où le dieu grec de la mobylette intervient une deuxième fois !!!! J’ai pu souder un câble à 6 fils au nouveau capteur, noyer le tout dans du silicone haute température et le remettre en place sur ma boite en continuant à utiliser le fil du point mort pour mon tableau de bord….
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Tous les éléments sont maintenant présents pour commencer la réalisation. Un premier test sur une plaque d’essai avec un petit afficheur LCD 2X16 m’a permis de tester la cohabitation des différents éléments:
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Bien évidement, mon bureau ne se déplace pas à 98 km/h !!! C’était un test d’affichage lol. Par contre l’heure indiquée est bien en provenance du GPS. Ce petit afficheur était très lumineux mais malheureusement sa largeur était un obstacle à l’intégration entre les deux compteur du tableau de bord. Je me suis donc tourné vers un afficheur OLED carré d’1,5 pouce de diagonale.

Pour traiter le signal en provenance de la boite de vitesse (mise à la masse de l’un des cinq rapport + point mort) j’avais la possibilité de dédier six pins de l’arduino (chaque pin étant configuré en pullup pour la détection de la mise à la masse).
Les premiers tests sur plaque d’essai ont été concluants, mais malheureusement cela n’a pas fonctionné in-situ. En effet la capteur baigne dans l’huile moteur et le picot qui fait contact avec le capteur n’est pas forcement un très bon conducteur.
La solution consistait donc tout comme pour la lampe « point mort » du tableau de bord à faire passer un courant suffisamment fort dans le capteur (quelques mA à minima contre les µA de l’arduino en direct).
Je suis donc passé par un classique un pont diviseur de tension. Avantage, un seul pin de l’arduino utilisé comme ADC (mesure d’une tension 0-5V), le pont ,par sa configuration, se chargeant de faire circuler l’intensité suffisante pour rendre le montage opérationnel. Comme je voulais conserver la lampe point mort, j’ai ajouté une diode pour ne pas perturber le pont (en evitant des retours de tension), et comme je suis prudent, j’en ai ajouté une sur chaque retour à la masse du pont afin d’isoler chaque élément.
Pour obtenir une alimentation un peu plus stabilisée, je suis passé par un 7810 (qui fourni 10V à partir des 12.8V-13.8V de la batterie), avec une division de base par un peu plus de deux cela donne 4.7V max injecté dans l’arduino….Par la même occasion le 7810 fourni également l’alimentation de l’arduino (ceinture et bretelles)
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Un petit peu de soudure plus tard:
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avec le concours de mon imprimante 3D un petit boitier à cacher sous la selle:
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ce qui donne en vidéo 🙂

L’animation de démarrage avec en parallèle l’acquisition des données GPS (1 min max)

Passage des rapports sur la béquille centrale et affichage en mode jour (le passage jour/nuit se fait en fonction de l’heure et d’une table coucher/lever du soleil cf code source plus bas)

le source est disponible comme d’habitude sur github:
https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/tb_bord_moto.ino
Il est relativement volumineux après compilation (93% des 28ko d’un arduino micro) du fait du stockage en mémoire flash des bitmaps qui servent afficher les nombres et autres valeurs. En effet, l’afficheur OLED basé sur un chip SSD1351 est piloté par la bibliothèque GFX d’adafruit et celle-ci ne contient qu’une font 5×7 pixels qui s’avère extrêmement laide quand on la zoom (pas d’antialiasing et gros pixels moches)

QuBéTank

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QuBéTank ? kesako ?
– « Qu » comme Quentin
– « Tank » comme tank lol
– « QuBéTank » comme cubetto Certes…mais cela ne nous avance pas beaucoup….

Tout a commencé il y a un peu plus d’un an en découvrant le projet d’une petite startup (Primo) qui a réalisé un outil éducatif (cubetto) permettant d’apprendre aux enfants de 3 ans (et plus) la logique de programmation d’une séquence d’actions sur un pupitre. Séquence, qui ensuite est transmise sans fil à un petit robot en forme de cube qui se déplace ensuite en conséquence. Ce concept pour ceux, comme moi, dont l’entrée dans le monde merveilleux de l’informatique c’est fait par le biais du plan informatique pour tous de Fabius en 1985 (ou inversement, pour ceux qui ont réussi à survivre au plan informatique pour tous 😉 ) , se souviendront du Logo… Ce langage qui à l’époque nous apprenait à déplacer une tortue pour réaliser des dessins (pour ceux qui ne connaissent pas, je recommande le très bon article de wikipedia sur le Logo).

J’ai voulu reprendre le principe du cubetto pour le repenser à ma sauce….Une télécommande avec afficheur LCD enregistre la séquence à réaliser (comme un accumulateur), puis lorsque l’on appuie sur le bouton « départ », la télécommande transmet via un port série sans fil crypté le tout au robot pour exécution. Le petit cube en bois du cubetto a été un peu déstructuré à la demande du futur utilisateur, qui du haut de ses quatre an et demi, a voulu un châssis à chenilles (« et avec un truc pour mettre canon, comme ça, ça fera un tank!!!! »).

Exit donc les petites formes en bois à poser sur des emplacements vides du pupitre, je suis parti d’un boiter plus compact ou les séquences seraient saisies en pressant quatre boutons poussoirs (avant – arrière – gauche – droite), le tout s’affichant sur un écran LCD. Deux autres boutons étant dédiés aux fonctions d’exécution et de remise à zéro de la séquence.

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Comme pour mes autres réalisations, j’ai fait découper et graver au laser la plaque de  fond du pupitre chez formulor.de

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La conception du pupitre est relativement simple et fait appel à un arduino . Mais pour une fois, j’ai voulu faire un peu plus dans le DIY (Do It Yourself), et je me suis appuyé sur une version à monter soi même: le Boarduino (un simple PCB sur lequel on soude les composants de base, puis on plug dessus un ATMEGA 328 avec un bootloader arduino).

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L’ensemble des boutons n’est relié qu’à une seule entrée analogique de l’arduino via un réseau de résistance connecté au +5V (l’appui sur un bouton précis génère une tension de sortie qui lui est propre). L’afficheur lcd 2×40 est piloté via un module lcd/I2C qui est directement relié aux bornes du bus I2C de l’arduino.  Pour le port série sans fil, j’ai utilisé un module APC220 dont le branchement est extrêmement simple (un TX et un RX)

Le code source du pupitre hébergé sur github:   https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/qubetank%28telecommande%29

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Cadeau de Noël oblige, la partie robot est basée sur un chassis plutôt bien fini acheté chez roboshop. L’ensemble est mu par deux moteurs DC  (un par bloc chenille).

Comme pour la partie pupitre, un boarduino relié à un deuxième module APC220 (pour recevoir la séquence envoyée par la télécommande). Et le hasard faisant bien les choses, j’ai pu utiliser l’antenne comme faux canon et satisfaire la demande du mini-commanditaire… Par contre, les arduino n’ayant pas d’étage de puissance capable de piloter les moteurs, j’ai du utiliser un double pont en H relié en amont à l’arduino et en aval aux moteurs, pour réaliser cet asservissement.

Afin d’ajouter un peu de réalisme j’ai utilisé l’une des pattes PWM de l’arduino pour attaquer un transistor connecté à un mini haut parleur, et via la bibliotheque PCM l’arduino joue le son d’un canon (en mono 8bit – 8khz) stocké dans son programme. Bon le son est un peu cracra (8khz comme échantillonnage c’est pas top), mais c’est sympa. Et comme un tank qui tire est soumis à un effet de recul, chaque exécution de séquence se termine donc par le bruit du canon suivi d’un leger recul (marche arriere toute pendant 80ms)

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le code source du robot/tank sur gtihub:
https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/qubetank

Et voila comment faire un cadeau de noël éducatif et drôle 😉

Puissance 4 …robotisé…

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Le puissance 4….un grand classique de notre enfance et un projet qui a muri  presque 3 ans !

Tout a commencé en 2011 quand j’ai fais l’acquisition d’un bras robotisé piloté par une carte lynxmotion SSC-32. Cette carte à la particularité d’accepter en entrée un ensemble de commandes textuelles via un port série, et en sortie de piloter jusqu’à 32 servomoteurs (type modélisme). Le commandes sont très simples et prennent la forme suivante:
par exemple pour déplacer le servo n°2 à la position 750 (0.75ms soit 45°), il suffit de passer le séquence suivante « #2 P750 T1000 » (T<duree> représente le temps en ms que le servo prendra pour effectuer le mouvement). un peu de théorie sur la commande des servomoteurs: ici
De son coté, le bras est constitué d’un ensemble de 6 servos, il comprend une épaule (2 axes), un avant bras (1 axe), un bras un poignet (1 axe), et une pince (1 axe).

Mon premier projet était de faire commander le bras par ma réplique d’Apple I, et de laisser cette antique bécane gérer la logique des mouvements et l’IA. Bon, c’était sans compter sur sa terrifiante puissance de calcul à 1mhz. Sachant que je suis une tanche en assembleur, le programme devait tourner en basic, donc en interprété….résultat très décevant: juste pour l’IA il fallait de 1 à 3 min pour déterminer le coup à jouer.
Néanmoins, en faisant tourner le programme sur mon macbook, on pouvait obtenir ceci:

Avec un embryon de plateau de jeu réalisé avec des glissières en alu….

Ok, ce n’est pas l’idéal…. il était temps de réfléchir à quelque chose de plus « pro » qui utilise le vrai plateau de jeu d’un puissance 4, d’un distributeur de jeton (en prenant en compte le coté « rugueux » des jetons d’origine). Bref, du boulot en perspective….et puis d’autre projets sont apparus (domotique, radio, machine inutile + plein d’autres choses….).
2 ans et demi plus tard, après quelques tentatives infructueuses, j’ai décidé de reprendre le projet de zéro:

1) utiliser un plateau de jeu d’origine

La seule solution a été de surélever considérablement le bras pour que celui-ci domine le plateau et qu’il puisse déposer convenablement les jetons dans chacune des têtes de colonne. Solution mise en pratique par l’utilisation de pieds de table en acier de chez « Lee Roy Mèreline »
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2) les jetons et les distributeurs de jetons

Concernant les jetons, j’ai rapidement abandonné ceux d’origine pour un ensemble de cylindre que j’ai fait découper au laser dans le l’acrylique de 5mm d’épaisseur (formulor.de).
Le gros avantage réside dans le fait de pouvoir, dans une pile,  faire glisser sans difficultés le jeton du bas sans frottement (pour peu que la dite pile soit maintenue bien évidement).  Le distributeur pouvant, dans ce cas, prendre simplement la forme d’un parallélépipède vertical contenant la pile  et possédant une ouverture en bas suffisante pour en saisir un.
Ce qui donne:

3) L’électronique

Ayant pris un peu d’assurance avec les arduino’s, j’ai abandonné interfaçage avec mon « Apple I » et je suis parti sur une solution à base de « micro » (toujours pour son coté compacte). L’arduino micro étant comme tous ses grands frères très à l’aise pour communiquer sur un port série, il n’y avait donc aucun soucis à piloter la carte SSC-32 avec cette solution.

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3) L’IHM

Interaction minimaliste mais fonctionnelle au maximum…donc un afficheur LCD 4×20 (sur bus I2c) pour indiquer les phases du jeu, et un ensemble « LED + bouton poussoir » au pied de chaque colonne numérotée de 1 à 7.
Pour intégrer le tout, je me suis à nouveau appuyé sur les possibilités offertes par formulor.de, j’ai donc dessiné et fait découper un assemblage de plaques d’acrylique de 3mm qui forment un réceptacle à jetons sous le plateau et qui se termine en console abritant les boutons et les leds, coté joueur. Les LEDs sont pilotées chacune individuellement par une sortie numérique. Les boutons poussoirs, pour leur part, sont montés sur des ponts diviseurs de tension et reliés en sortie à une unique entrée analogique de l’arduino (pour faire simple bouton1=0.5V, bouton2=1V, bouton3=1.5V, etc..)
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une petite démonstration par la pratique??

une partie gagnée

comme d’hab, un petit lien vers le source hébergé sur GitHub: https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/puissance4.ino

Radioduino !!

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Après le bureau, la cuisine !!!!
En trainant mes guetres sur le site de sparkfun, j’ai repéré un tuner FM piloté un bus I2C (changement de fréquence, recherche auto de station, données RDS), une nouvelle idée farfelue à germée….Réaliser une radio FM pour la cuisine avec pele-mèle: Un barometre, une horloge temps reel, un decodeur RDS avancé (refonte en profondeur de la bibliothèque d’origine fournie par sparkfun), un compte minute pour cuisiner, un ampli audio commandé par un simple potard, un joystick comme moyen d’interagir……et bien-sur, tout ça devant tenir dans un boitier de moins d’un mètre cube!!!!!!!!!!!!!

Pour changer un peu, j’ai utilisé un nouveau venu: l’arduino Micro, qui se distingue du nano par le fait qu’il intégrè le même microcontrôleur que l’arduino leonardo – un ATmega32u4. Cette puce a le gros avantage d’intégrer un port usb natif évitant de passer par un convertisseur série/usb, donc moins de composants sur le PCB. L’ATmega32u4 et sa gestion de l’usb permet aussi à l’arduino micro de simuler un clavier ou une souris.

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D’un point de vue composants/modules, beaucoup de déjà vu: horloge temps réel I2C snootlab, capteur de pression atmo Bosch BMP085, écran  LCD 4×20 sur bus I2C.

les trois nouveautés sont:
– le tuner FM I2C Si4703
– l’ampli miniature a base d’un TPA2005D1
joystick analogique avec click provenant des manettes de PS2

Pas de grand mystère pour le joystick, il est composé de deux potentiomètres dont on récupère la valeur de la tension issue du pont diviseur sur une entrée analogique de l’arduino.
Concernant le tuner FM, beaucoup de travail concernant la bibliothèque de traitement des signaux RDS. Celle fournie par sparkfun étant plutôt embryonnaire, il a fallu que je me plonge dans les spécifications de la norme RDS, afin de développer ma propre version de la bibliothèque pour afficher le RadioText en plus de la station (et pour ne pas m’arrêter en si bon chemin, j’ai implémenté la quasi totalité des fonctions RDS possibles AF-TA-PS-CT-RT-PI-TP-PTY). La bibliothèque est un fork de l’originale: https://github.com/Chnalex/Si4703_FM_Tuner_Evaluation_Board/tree/master/Libraries/Si4703_Breakout
elle est en court d’intégration dans le source initial….mais ce n’est pas très réactif coté sparkfun….. 😉
L’ampli, pour sa part,  est très simple d’emploi (entrée,sortie, emplacement pour un potentiomètre, alim). Il est de classe D, il fonctionne comme une alimentation à découpage (signal PWM comme pour l’horloge à galva) la bobine de l’HP servant à lisser le signal. Ce qui donne une très bonne qualité de restitution pour un ampli de cette taille (2cm X 2cm, conso quelques dizaines de mA, rendu 1.4W, rapport signal/bruit 97Db), et surtout sans effet de chauffe.

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La façade… c’est aussi une des composantes de la réussite du projet. J’ai trouvé sur un forum une référence à un site en Allemagne permettant de concevoir en ligne (via une appli web type CAO) des objets en 2D (découpe et gravure) sur différents matériaux :
http://www.formulor.de/createDesign
pour la façade, j’ai choisi une plaque d’acrylique très fine (1.5mm) de couleur noire

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un peu de scotch double-face avant d’appliquer la façade sur le boitier

 

 

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la façade avant

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le résultat ….

 

 

 

 

 

une petite vidéo du démarrage (init, splashscreen, infos RDS ->PS puis RT)

 

vidéo du fonctionnement  du compte-minutes ….. 😉

comme toujours, un petit tour par le source:

https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/radioduino.ino

 

Horloge à galvanomètres

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Quoi de mieux qu’une petite horloge de bureau atypique, avec un look analogique (comble de la supercherie totalement numérique dans les faits).
Et comme afficher l’heure c’est bien mais que donner un semblant de prévision météo c’est mieux, pourquoi ne pas y adjoindre un capteur de pression atmosphérique ainsi qu’un capteur de température.

comme toujours, un arduino nano sera au cœur du montage pour son coté compact. Le pilotage des trois  galvanomètres (heures, minutes, secondes) est assuré par les sorties « analogiques » (qui n’ont d’analogique que le nom, puisqu’il s’agit de sorties PWM en réalité  <- modulation de largeur d’impulsion 0-5V avec une fréquence d’environ 500Hz). Mais, oh miracle de l’électronique à l’ancienne, le galvanomètre étant composé d’une bobine (et souvent d’une résistance en plus), celle-ci lisse le signal pour donner une valeur continue (l’idéal eut été d’y adjoindre un petit condensateur…mais cela fonctionne parfaitement sans). Pour la partie, horloge temps réel le même Module I2C pour pour la domotique est utilisé, idem pour le capteur de température où un DS18B20 Onewire sera installé.
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La petite nouveauté réside dans l’utilisation d’un capteur I2C BMP085 de chez Bosh (module bleu vertical à droite de l’image)

Donc au final beaucoup d’analogique piloté, une pincé d’I2C, un soupçon de Onewire,
ce qui donne ça… dans le boitier définitif:

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les trois boutons poussoirs visibles sur le dessus sont là pour régler/recaler manuellement l’horloge interne (cf code source), ils sont alimentés en +5V et chacun ferme un circuit de pont diviseur. La lecture de la valeur étant effectuée sur l’une des entrées analogiques.

Le source sur GitHub: https://github.com/Chnalex/arduino/blob/master/horloge-galvanometre.ino